Un jour, j'irai à New York avec toi : OK, mais je prends quoi ?

Mon dernier article a été publié le 31 juillet 2014 : oui, j'ai honte mais j'ai de bonnes excuses.
Excuse n° 1 : l'appli Blogger, elle est pas top top. Alors écrire des articles pendant les vacances avec mon seul Ipad, c'était pas bon pour mon leitmotiv des vacances "relax & no stress"
Excuse n° 2 : après les vacances, il y a eu le retour des vacances (ménage, lessives, déprime, etc.)
Excuse n° 3 : pis juste après, c'était la rentrée et son charmant rituel du matin (dépêche-toi, on va être en retard... dépêche-toi, on est en retard... DEPEEEEEECHE-TOIIIIIII, JE suis en retard)
Excuse n° 4 : pour finir, j'ai des vacances à préparer
Excuse n° 5 : j'ai aucun compte à vous rendre.

Oui, m'ssieurs-dames, vous avez bien lu mon excuse n° 4, j'ai déjà des vacances à préparer.
(et si vous ne l'avez pas lu, ça craint, c'est pas la peine de venir sur mon blog si vous ne lisez pas attentivement mes articles... 
Résolution n° 1 de la rentrée : je clame haut et fort le fond de ma pensée, mais tout en gardant à l'esprit que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire). Bref...

Elle est pas belle la vie ? Bon ok, c'est pas forcément l'avis de mon boss qui doit se dire : après avoir passé une semaine à raconter ses vacances, une semaine à écouter les vacances des autres, une semaine à traiter ses mail de vacances, il lui reste une semaine pour boucler ses dossiers avant de se re-barrer. Je le comprends, mais j'ai quand même hâte de partir, désolée Patron.
Résolution n° 2 : j'arrête de me culpabiliser. Parce que, il faut le dire, je suis la pro de la culpabilisation. Je pars du boulot, je culpabilise de ne pas rester. J'arrive à la crèche, je culpabilise de voir que numéro 2 est la dernière (il faut dire que voir les femmes de ménage passer la serpillière en l'encerclant, ça aide pas). Je m'active à la maison, je culpabilise de ne pas jouer avec mes petits. Mon mari René fait le repassage, je culpabilise de... ah non, tiens, je culpabilise pas. Bref, y en a marre, je me barre en vacances, sans les enfants, et j'm'en fous, oui Madame, JE-M'EN-FOUS.

Ah, ça y est, j'entends Supermaman :"quoiiiiii ? tu pars SANS tes enfants ??? ah non, moi j'peux pas. J'ai fait des enfants, j'assume, je pars pas sans eux, j'peux pas, j'peux pas, J'PEUX PAS".
J'ai envie de la cramponner par les épaules, de la secouer en lui disant :

• "Calme toi, Supermaman, c'est pas toi qui pars sans tes morveux trésors, c'est MOI".
• "Mais comment tu vas faiiiire ?", m'interroge-t-elle, hystérique légèrement inquiète.
• "J'ai tout prévu". Et là, j'explique le plan parfait, tout bien organisé,  approuvé par Dolto, mais que je vous épargne parce que je sens que certains commencent à avoir le clic de la souris qui les démange.

Bon, comme toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, je ronge mon frein et ne lui dis pas le fond de ma pensée : "tu n'es pas qu'une mère, Supermaman, et tes gosses, ça va pas les traumatiser si tu te barres une semaine pour faire plein de choses qui ne les intéressent pas, et prendre du temps avec ton mari (tu sais, celui que tu appelles Papa), au contraire".
Je pense que Carlos aurait aimé que Dolto en fasse autant et on n'en serait pas à chantonner "big bisous".
Résolution n° 3 : je ne perds plus d'énergie à convaincre une Supermaman que tout ne tourne pas autour de ses enfants.
Mais j'ai quand même besoin, là maintenant, de préciser que j'aime mes enfants, même si le soir, en fermant la porte de leur chambre après les avoir couchés, j'esquisse un sourire qui, c'est possible, veut dire "yalaaaaaa, à moi maintenant !!!"
Ça y est, j'ai perdu Supermaman, qui est partie se servir un verre de whisky, épouvantée par mes propos.

Anyway, Papa mon mari René et moi, on part dans 7 jours à New York : cadeau de Saint Valentin (je me la pète). A nous Times Square, le MoMA, Central Park, les hot-dogs, et tout le reste.
D'ici là, j'espère juste que Bardarbunga va continuer à baver tranquilou, et que les vents vont continuer à se diriger bien comme il faut. Bardarbunga, c'est le volcan islandais, bande d'ignares (oups, se rappeler que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire...).

Comme vous le savez (mais si, rappelez-vous, je l'ai écris juste là), j'aime pas faire les valises. Sauf que là, je n'ai qu'UNE valise à faire, c'est presque un jeu d'enfants.

Afin que mes efforts servent à quelque chose,  j'ai décidé de vous laisser ma p'tite liste, comme ça, quand on vous offrira un séjour à New York à votre prochaine Saint-Valentin grâce à moi, vous gagnerez du temps pour les préparatifs (encore grâce à moi). Non, ne me remerciez pas, c'est CA-DEAU.
Résolution n° 4 : je pratique l'altruisme, même en dehors du bénévolat à la Croix-Rouge.

Qu'est-ce qu'elle prend Supernana dans sa valise ??
Déjà, Supernana (qui va arrêter de parler d'elle à la 3ème personne d'ici quelques minutes) regarde la météo : globalement, du soleil, 20-22°, nickel. Averses le mercredi mais c'est le jour de notre excursion "Oh Happy Day" à Harlem  (traduction : on assiste à la répétition d'une chorale Gospel, donc on sera à l'abri). Forte de ces informations primordiales, Supernana peut donc préparer ses petites affaires :

• les guides de New York (lonely planet & le routard) ;
• le dico anglais-français que j'ai rebaptisé "j'ai-arrêté-l'anglais-en-1998-mais-no-problem-its-okay" ;
• les passeports ;
• pour les étapes du voyage, j'ai téléchargé l'appli "TripCase". Bon, les geeks, passez votre chemin. Pour les autres, c'est une appli sur laquelle on peut transférer toutes ses infos de voyage (numéros de flight, hôtel, etc.).
• Petite astuce (ah...altruisme, quand tu nous tiens) : j'ai créé un dossier dans ma boîte mail avec copie de nos documents importants (pièces d'identité, etc.). Ouais, je sais, je suis incredible. Sauf qu'en réalité, ça fait partie de la liste "yaka-focon".
• l'adaptateur pour les prises US, afin de pouvoir recharger nos téléphones. Je me prépare psychologiquement à me passer de mon cher, mon précieux, mon indispensable lisseur. Car, n'oubliez pas que le voltage aux US n'est pas le même qu'en Europe... Je réfléchis ardemment à une solution de repli : acheter un lisseur sur place ou aller deux fois chez le coiffeur. Dans les deux cas, je sens que Papa va pas sauter de joie. Mais, quand il en aura marre de tenir la main de Mafalda, il ira me l'acheter, le lisseur.
• un bouquin pour l'avion : je pense opter pour un roman de Gilles Legardinier dont le "Demain, j'arrête" m'avait fait vraiment marrer. Je vais en profiter pour tester mon premier Ebook.
• l'appareil photo, après avoir pris soin de vider la carte-mémoire et ainsi éviter de supprimer par erreur la vidéo de numéro 1 soufflant sa première bougie (Supermaman titube en se servant son troisième verre, horrifiée).
• quelques produits de (para)pharmacie : doliprane,  crème solaire, etc.
• ma trousse de toilette (paragraphe pour les girls, only, parce que j'ai pas franchement envie que la gent masculine lise ce qui suit) : sachez simplement que j'ai commencé une chasse aux échantillons depuis quelques jours (shampooing, après-shampooing, gel nettoyant visage, etc.), histoire de gagner de la place. Samedi, je ferai un petit tour chez Marionnaud pour acheter du démaquillant en format voyage et pour acheter les tabs de la marque Ioma (7 monodoses de crème pour le visage, donc pour 7 jours), très pratique pour la trousse de toilette ! Et, toujours pour gagner de la place, les trucs de filles seront faits avant le départ (ongles, vernis, épilation, etc.). En parlant d'épilation, vous avez vu le truc tendance ??? C'est d'avoir des poils. Nan mais je rêve. J'en vois certaines qui commencent à pleurer. Oui, toi, là, qui as passé tout le printemps chez ton esthéticienne à dérouiller pour éliminer définitivement tes poils sous les aisselles et y as sacrifié tes vacances d'été (parce que l'épilation définitive, ça coûte un bras). Fini les pince à épiler, rasoir, crème dépilatoire, cire froide, cire chaude, épilateur électrique, lumière pulsée, épilation au laser.Demain, nos bras ressembleront donc à ça (et encore, je ne parle que des bras...) :
  
  
  
   
  
  C'est vrai quoi, vive les poils. A bas le diktat de l'épilation. Je m'imagine déjà dans 10 ans, aller chercher ma fille à l'école en débardeur et je secouerai énergétiquement les bras en l'air, en criant "youhou, ma puce, Maman est là". Bref, je m'éloigne du sujet là.
• Pour le reste de la valise, pas la peine de rentrer dans les détails : ballerines, pantalons, jupes, robes, veste, pull, pyjama nuisette en soie, etc.
  
  L'essentiel, c'est de ne pas trop se charger car à New York, le shopping, c'est O-BLI-GA-TOIRE.
  
  Bye Guys !!