Toutoutouyoutou, toutoutouyoutou...

A la base, cet article devait s'appeler "C'est la rentrée !". Sauf que là, c'est plus tout à fait la rentrée, puisqu'on commence les vacances de la Toussaint... Vous l'aurez compris, je suis souvent toujours en retard. Moi, je m'y suis faite, alors vous vous y ferez aussi.

Mon idée de départ, c'était de vous dire : "Qu'est-ce qu'il se passe à la rentrée ???? On redémarre le sport bien sûr !".
Et pour moi, la grande question a été "ok, mais je fais quoi ??".

Il faut savoir que je suis comme les gosses : je change d'activité tous les ans, ou presque.

J'ai longtemps fait de la natation sportive ET de la natation synchronisée. Oui, oui, le truc où tu ressembles à ça :

et où tu fais des trucs de dingue, de ce genre là :

Sauf qu'à 10 ans, avec mon gros bidon, et ma grâce légendaire, j'avais une de ces touches...

Au collège et au lycée, j'ai continué la natation (sportive cette fois-ci), avant de faire un gros break pendant mes années fac.
Finalement, quand j'y repense, je me suis remise au sport  quand je suis entrée dans la vie active. Et c'est là que j'ai changé tous les ans :

• j'ai recommencé par la natation. Mais quand j'ai reçu un mail du genre "bonjour, c'est machinbidule, ton prof de natation. Je suis timide et j'osais pas te demander : tu veux bien sortir avec moi ?", bah j'ai arrêté. Inutile de vous dire que j'étais hyper mal à l'aise. Et puis, entre nous, faut être tordu pour craquer sur une nana qui porte un bonnet en silicone et des lunettes de piscine (sans parler des claquettes de piscine). Pas la peine d'ajouter que mon prof, c'était pas Camille Lacourt, mais plutôt Alain Bernard.

• puis j'ai essayé le step. Sauf que je n'ai jamais réussi à faire les enchaînements. J'avais toujours un train de retard. En même temps, les profs, elles se mettent en face de toi, ça facilite pas la tâche : il faut que tu traduises leurs gestes en sens inverse et que tu te rappelles de tout. J'en avais un peu marre d'entendre "Bon, je réexplique l'enchaînement pour toi là, la gauchère avec une mémoire de poisson rouge". Bref, j'ai vite arrêté.

• j'ai aussi testé les abdos-fessiers. J'y allais avec deux copines, histoire de me motiver. Sauf que finalement, y en avait toujours une qui lâchait les deux autres, puis deux qui allaient boire un coup en plantant la troisième. Et comme les exercices d'abdos-fessiers, ça faisait trop mal et que la prof, Miss Corps Parfait, elle me démoralisait avec ses tablettes de chocolat, là encore j'ai abandonné en cours d'année. Bref, à défaut d'avoir des tablettes, je les ai mangées.

Publicité mensongère : dans la vraie vie, tu es rouge écarlate et tu fais la tronche

•  ensuite je me suis remise à la natation, dans une autre ville, avec un prof normal qui draguait pas et te faisait nager des kilomètres. J'en ai fait un an, c'était bien, mais j'ai eu envie de faire autre chose. Et puis, la piscine me posait un problème : ça m'obligeait à me faire un brushing en rentrant (#Mafalda-sort-de-ce-corps) et à l'époque, y avait pas de lisseur, donc c'était vraiment une galère pour moi (oui, je sais, j'ai de gros problèmes dans la vie).

• alors je me suis mise à la boxe thaï. C'était vraiment super, je ne me suis jamais autant défoulée. Le hic, c'est qu'à la fin de chaque séance, pendant 5 minutes, on faisait des sparing, vous savez le moment où on se bat en "one-to-one", et j'aimais pas du tout ça. Déjà, quand on te dit "met ton protège dents", je trouve ça inquiétant : 
• comment ça mon protège dents ? pourquoi j'ai besoin de me protéger les dents ?
• pour limiter les risques de te péter une dent si tu te prends un coup par ton adversaire
• Pouce ! Je veux pas me prendre un coup moi, ça va me faire mal ! Et pis je bosse demain moi, j'ai des rendez-vous, je peux pas me présenter avec la lèvre pétée. 

Donc, avant chaque sparing, j'expliquai discrètement à mon adversaire (mâle la plupart du temps), pendant que le prof avait le dos tourné : "bon, tu y vas molo, je vois un client demain, alors t'évites le visage OK" ? Ce qui enlève 50% de l'intérêt du sparing... Bon... de toute façon je suis tombée enceinte de numéro 1 et comme prendre des coups dans le ventre, c'était pas très conseillé, j'ai arrêté.

• entre deux grossesses, j'ai fait un peu de Powerplate (une plate-forme vibrante), pour me remuscler. Ce truc, ça marche du tonnerre. Ce sont des séances de 30 minutes. En 20 séances, j'étais musclée, dis donc. Mais le hic, c'est que ça coûte un bras.

• après l'arrivée de numéro 2,  je me suis mise au yoga. Je vous en avais parlé ici.

• Et cette année, j'ai décidé de me mettre à l'équitation. Ouais, à 34 ans, je suis une dingue.

Pour mon 1er cours, le prof m'a conseillé de venir dans une tenue confortable, pas de jean si possible, et des bottines à talon. Je suis donc arrivée en legging.
Une autre nana arrive, Anaïs. Le prof nous demande notre niveau. Vous me connaissez, je suis plutôt honnête : "j'en ai jamais fait". Anaïs répond "j'en ai déjà fait mais je me considère comme débutante". Bon, après l'avoir vue à l’œuvre, je confirme qu'elle a bien fait de se considérer comme débutante.
Pendant le 1er cours, on nous explique comment on prépare le cheval et on monte dessus, normal. Puis, les cours suivants, on apprend à bien se positionner et on fait du trot, beaucoup de trot.
Au 2ème cours, j'étais en legging, et faire du legging à cheval, c'est comme en faire sans legging du tout. Après une heure de "debout-assis" (de trot, en résumé), mon prof d'équitation se demandait pourquoi je repassais régulièrement au pas. C'est parce que j'avais vachement mal au....comment dire.... au postérieur ! Mon prof me disait que c'était normal, parce que je sollicitais des muscles qui n'y étaient pas habitués. Mouais, je sais pas, j'ai vraiment mal.
Je suis rentrée à la maison en disant à René : "j'ai vraiment super méga mal, j'ai pas l'impression que ce soit musculaire, j'espère juste que je pourrais m'assoir demain". Je suis allée me coucher en positivant : "ça ira mieux demain". Ouais, bah, être positive, ça suffit pas toujours. Quand je me suis levée le matin, je me suis dit :"ouh la, je dérouille grave, j'ai peut-être un bleu, je m'en vais vérifier ce point de suite ". Je me suis retrouvée devant mon miroir, dans une position très glamour pour essayer de voir l'étendue des dégâts. Le truc, c'est que c'était tellement énorme que même sans la tête de playmobil qui tourne à 360°, j'ai bien vu que j'avais un hématome géant.  Je n'ai pas pu m'assoir sans grimacer pendant 5 jours.
Conclusion : éviter de monter à cheval en legging...
Globalement, mes cours se passent bien, je crains un peu la chute mais je prends quand même du plaisir. Surtout depuis que je me suis achetée un pantalon d'équitation.
Quant à mon prof, j'en suis plutôt contente pour l'instant. Même s'il ne s'arrête jamais de parler : il me fait penser au moniteur de Jean-Claude DUSSE.  Je pense qu'Anaïs va faire un remake du planter de bâton et lui faire bouffer ses rênes avant la fin de l'année.