dimanche 22 mai 2016

Douille housse pic English ? Mon expérience chez Wall Street English

Ma porte de four étant désormais parfaitement clean, la déco de mes WC étant achevée, tout comme mes projets tricots, vous devez vous demander ce que je fais de tout ce temps libre.
Je spique English, figurez-vous !


J'ai toujours adoré apprendre les langues. Au collège et au lycée, je cartonnais au niveau des notes. Mais voilà, depuis la fac, je n'ai plus l'occasion de pratiquer alors j'ai évidemment énormément perdu.
Quand je pense que je vous parle de trucs qui datent du siècle dernier...

Je ne sais pas ce qui m'a poussée à franchir les portes de Wall Street English. Peut-être la frustration ressentie lors de mes précédents séjours dans des pays anglophones ? Ceci dit, mes lacunes ont eu de bons côtés : grâce à elles, René et moi, on s'est tapés de gros fous rires !
Je me souviens notamment d'un moment de solitude en Écosse :
  • René, attends, notre ticket de parking est encore bon. Avant de partir, je vais le refiler au mec qui se dirige vers le parcmètre. Ce sera ma bonne action du jour.
  • Euh, t'es sûre ?
  • Mais oui, j'ai fait des progrès depuis le début du séjour. Tu vas voir, admire le travail.
  • ...
  • Sir, I have a valid ticket. Do you want it ?
  • Euh...no no, thank you.
  • (Comment ça, no no ? C'est gratuit, pourquoi il en veut pas ?). It's free, take it !
  • No, no, thank you.
  • OK, have a good day !
  • ...
  • Alors Supernana, qu'est-ce qu'il t'a dit ?
  • Qu'il en voulait pas, bizarre...
Et là, René et moi, on entends la femme du mec lui demander, en français :
  • qu'est-ce qu'elle voulait ?
  • chais pas, j'ai rien compris.
Aux États-Unis cette fois, je suis allée me commander un thé dans un petit snack de l'aéroport qui reliait San Francisco à Vegas (je me la pète un peu). Précision importante : au niveau des boissons, on avait le choix entre du café, du thé et... c'est tout ! Précision également importante : j'étais enceinte de 5 mois, alors fallait pas trop me chauffer à l'époque.
  • How can I help you ?
  • I would like tea, please.
  • What ?
  • Tea, please.
  • Sorry, what ?
  • TEA. A TEA quoi !
  • I'm so sorry, I don't understand...
  • René, putain, je crois qu'elle se fout de ma gueule. TEA. A TEA. A TEA.
  • My wife would like tea.
  • Ah, a tea. Yes, of course.
  • Connasse.
Je crois que le problème dans ces voyages touristiques, c'est qu'on n'a pas forcément acquis le vocabulaire touristique justement. Un soir, j'ai donc également eu dû mal à me faire comprendre par une serveuse du Hard Rock Cafe. Enceinte, pas immunisée contre la toxo, j'ai commandé un hamburger mais je voulais absolument que la viande soit bien cuite. A ce moment précis, impossible de retrouver le terme. Ma spécialité, c'est de faire deviner le mot recherché à mon interlocuteur (je lui explique donc que je suis enceinte en me disant qu'elle va comprendre, mais non, elle ne comprend pas). Quand rien ne marche, mon dernier recours, c'est de mimer. Je lui mime donc le terme "bien cuit".
  • Tu fais quoi là, Supernana ?
  • Bah, je suis en train de lui mimer le terme "bien cuit", ça se voit pas ?
  • Non. On dirait que tu lui dis de se dépêcher.
  • Ah merde.
Bref, René a retrouvé le mot et j'ai eu ma viande bien cuite. Tout est bien qui finit bien.


Mais je crois que c'est à peu près depuis ce jour que je me suis mise plus sérieusement à regarder mes programmes TV en V.O (avec des sous-titres quand même). Vive Canal + à la demande (pour les séries et les films récents) et vive mon ciné du coin qui propose des films en V.O. Vendredi 13 mai, nous sommes d'ailleurs allés voir The Revenant, excellent, avec Léonardo et Tom Hardy, deux acteurs franchement talentueux. Il l'a pas volée, sa statuette, Jack.

Et depuis deux petites années environ, je lis quelques romans en anglais. Bon, je lis pas de la haute littérature, parce que je n'ai pas le niveau, mais plus des romans classés "young adult", du genre "divergente". C'est assez difficile de les trouver en papier alors je me suis mise aux ebooks. Pas besoin d'une liseuse, j'ai installé une appli sur mon Ipad mini. L'appli Kindle est vraiment pratique parce qu'on peut demander la traduction d'un mot juste en le sélectionnant.

Ne me restait plus qu'une troisième étape à franchir : prendre des cours. Je n'ai pas cherché bien longtemps. Wall Street English a été une évidence pour moi. J'ai donc demandé sur leur site Internet à être rappelée pour obtenir des renseignements. Et là, la Center Manager (Sabine) du Centre dont je dépend m'a rappelée pour fixer un RDV. Je peux vous dire que je n'en menais pas large quand je m'y suis rendue parce que, même si je comprenais assez bien l'anglais, le parler était une autre paire de manche. On t'accueille en anglais quand tu arrives. Et toi, à ce moment là, tu te dis "mais qu'est-ce que je fous là ??". Heureusement, Sabine te met très vite à l'aise. Déjà, quand elle voit que tu flippes et que tu es prête à faire demi-tour, elle te reparle en français. Le but de ce premier rendez-vous est d'expliquer la méthode Wall Street English, de parler de nos attentes et objectifs personnels et de faire un test de niveau sur ordinateur. Lorsque le test est fait, tu as les résultats. Suspense...

Chez Wall Street English, il y a 20 niveaux d'anglais. Au cours de ce premier RDV avec Sabine, nous avons d'abord échangées sur le niveau que je pensais être le mien (j'ai estimé être au 4 ou 5, sachant qu'en moyenne, les Français se situeraient à 3). Puis Sabine m'a donné le résultat de mon test ("vous êtes à 9, bravo !!" J'ai failli tomber de ma chaise). Et j'ai défini quel niveau j'aimerais atteindre (j'ai déjà oublié ce que j'ai dit mais j'ai dû parler du 14 ou 15, c'est-à-dire un niveau suffisant pour l'entretenir en regardant des films en V.O sans sous-titres).




Alors, comment ça se passe concrètement ?

Chaque niveau se compose de 4 unités. Par exemple, pour le niveau 9 "Upper Waystage 2", ce sont les unités 29 à 32. Et chaque unité se déroule comme suit :
  • e-learning (chez soi ou au centre) : de 1h30 à 2h. Chaque leçon commence par une vidéo à écouter deux fois, puis il y a des exercices. L'objectif est de comprendre bien sûr mais surtout de parler, parler et parler, afin que les mots, les phrases, deviennent de plus en plus fluides. C'est donc le plus de cette méthode. Il ne s'agit pas de compléter des phrases à trous par du vocabulaire mais bien de devenir bon à l'oral et ça, c'est précisément ce que je recherchais.
  • student manuel : après chaque e-learning, il y a un manuel à remplir, en lien avec la vidéo que l'on a vue. L'idéal est d'attendre 1 jour ou deux avant de travailler sur le manuel afin que le cerveau fasse son boulot d'assimilation. Il faut compter environ 45 minutes. C'est ludique, rapide, et ça permet de valider ce que l'on a vu dans le e-learning. 
  • dans chaque unité, il y a 3 e-learning (et donc 3 fois le "student manuel" à remplir)
  • au bout des 3-learning et du student manuel de l'unité, on a un peu de grammaire à faire sur un autre bouquin. 
  • et ensuite, on va au centre pour rencontrer un prof. C'est ce qu'on appelle l'encounter. L'idée est de valider l'ensemble de l'unité et de parler en anglais pendant une heure.
  • En résumé, pour l'unité 29 : 
    • e-learning 29.1
    • manuel 29.1
    • e-learning 29.2
    • manuel 29.2
    • e-learning 29.3
    • manuel 29.3
    • grammaire
    • encounter
C'est bon, vous avez tout compris ?

Wall Street English a plein d'avantages, à mon sens :
  • les profs sont de langue maternelle anglaise et ne parlent pas français, ce qui oblige à s'exprimer uniquement en anglais ;
  • les horaires des "encounter" s'adaptent à tous. Pour ma part, je choisis toujours le créneau de 19 heures ;
  • tout le travail, hormis les "encounter" donc , peut être fait chez soi ;
  • la grammaire n'est travaillée qu'en fin d'unité (et pas l'inverse...) ;
  • la méthode est axée sur l'écoute et la répétition. Finalement, c'est la même méthode d'apprentissage que pour un enfant à qui on apprend à parler ;
  • d'un "encounter" à l'autre, on retrouve les mêmes élèves, c'est très convivial, l'ambiance est vraiment sympa ;
  • plusieurs activités sont proposées chaque semaine pour échanger avec d'autres élèves en anglais ("pub night", "book", etc.). Pour ma part, j'ai testé le "pub night", qui comme son nom ne l'indique pas, ne dure pas toute la nuit mais juste de 19h à 20h. On parle de tout et de rien autour d'une bière dans un pub (le nom de l'activité a quand même une logique). On a tous des niveaux différents mais ça ne gêne absolument pas. On rigole bien et au bout de quelques gorgées de bière, tout le monde est détendu ! Demain soir, je teste l'activité "autour d'un livre". J'ai hâte !
Bref, une super équipe et une super méthode !
Pour les collègues du bureau, si vous êtes tentés, je mets des flyers en salle détente dès demain !





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