mardi 22 mars 2016

♫ tout, tout, tout, j'vous dirai tout sur les Saisies ♫

Ouais, je sais, je suis en panne d'inspiration pour mes titres d'articles ces temps-ci...

Cette année, nous avions choisi de partir au ski en février pendant les vacances scolaires, la première semaine pour être exacte. Sauf qu'à la mi-janvier, je n'avais toujours rien réservé. Quand j'ai enfin décidé de m'y mettre, c'était la dèche quasi-totale au niveau des locations et je découvrais les tarifs exorbitants des locations (et du reste) en haute-saison.
(Petite voix de rabat-joie) : "et on dit que c'est la crise...".

J'aime pas suffisamment le ski (ou j'aime trop partir ailleurs, c'est plutôt ça) pour sacrifier un éventuel week-end prolongé au printemps, alors on a décalé notre semaine de février pour mars, après les vacances scolaires donc. Fin février, j’annonçais à la maîtresse que numéro 1 allait être absent une semaine à cause de ses radins de parents (surtout sa mère, ok). Bon, numéro 1 est en grande section de maternelle. Une semaine d'absence, ce n'est pas un drame non plus.
  • T'as bien raison Supernana, y aura moins de monde, et vous aurez peut-être du soleil parce que ceux qui sont partis en février...
  • Merci de ta compréhension Supermaîtresse !
  • You're welcome, et puis c'est la dernière année que vous pouvez le faire...
  • Ah ?


Parce que moi, j'ai prévenu René : ce que je veux, c'est me reposer, et pas forcément skier tous les jours. J'avais déjà mon petit programme en tête : les petits à l'ESF le matin uniquement et sieste, luge, bonhommes de neige, etc., l'après-midi.
La date du départ est vite arrivée, avec son lot d'imprévus trop agréable. C'est ainsi que numéro 2 nous a fait une petite conjonctivite qui a entraîné son éviction de la crèche le jeudi juuuuuste avant le vendredi des vacances. Youhou.
Donc le jeudi, j'ai fait télétravail pendant les siestes de ma petite puce et le vendredi j'ai trimé à mort pour boucler mes dossiers. Vendredi soir, on a ramé pour boucler les valises (mais....en buvant de la bière, pour fêter nos vacances !). Bref.
A votre avis, qu'est-ce que préfère faire un numéro 2 malade ? Je vous le donne en mille, faire des câlins à sa môman.
Je le sais, parce que j'avais eu le droit au même scénario juste avant New-York, mais c'était numéro 1 qui était malade. Grâce à cela, j'avais eu la chance de rencontrer un médecin new-yorkais qui m'avait  coûté une blinde. Vous vous souvenez ? C'était .
Les sales gosses...

On est partis samedi et notre trajet fut des plus normaux.
  • Numéro 1 a demandé toutes les dix minutes (putain, toutes les dix minutes quoi !) quand est-ce qu'on arrive, avec quelques variantes du type : "on arrive bientôt ?"
  • Numéro 2 a demandé au bout d'une heure, les yeux encore collés : "on va manger ?"
  • René a râlé sur ces putains de conducteurs qui restent sur la voie de gauche ou du milieu, alors que la putain voie de droite est libre
  • Numéro 1 a répété à chaque putain : "gros mot"
  • René s'est énervé sur numéro 1 "oui, je sais j'ai dit un gros mot mais j'ai le droit parce que je suis un adulte". L'argument de fou qu'on a tous lâché à un moment de notre vie de parents.
J'ai pris la voiture après Lyon. On s'est tapés des bouchons. Le 12 mars. Ben oui, c'est la crise.
Mais, on est finalement arrivés à destination et avons déclaré les vacances officiellement ouvertes.

Bon, je vais pas vous faire un résumé heure par heure de nos vacances parce que tout le monde s'en fout. Et puis, les photos parleront d'elles-mêmes !

Je voulais simplement vous dire que les Saisies, c'est une station vraiment agréable et que c'est sûr, nous y retournerons l'année prochaine :
  • vive la luge d'été, ouverte en hiver ;
  • vive Piccard Sports et son casier chauffant, pour chausser en bas des pistes ;
  • vive la Coopérative du Beaufort (miam) ;
  • vive le mois de mars : les journées sont plus longues et, en général, neige, soleil et chaleur sont au rendez-vous.

La vue de notre appart'
Mais, on a décidé de tirer des leçons des petites mésaventures de la semaine :
  • déjà, nous partirons un peu plus tôt le samedi pour ne pas arriver en même temps que tout le monde sur la route de Chambéry. On est un peu des buses parfois, donc nous, on est partis tranquilou vers 8h30 après le petit déj, no stress...
  • ensuite, nous prendrons moins de fringues dans la valise car, même si on a été raisonnables, c'était déjà trop. Au ski, on s'habille toujours pareil. J'ai juste eu bien fait de prendre 8 bodies à numéro 2, j'y reviendrai après ;
  • on choisira une autre location car même si les Chalets d’Émeraude est une résidence vraiment agréable avec des appartements très bien aménagés et décorés avec goût, je trouve que "résidence de prestige" est un peu exagéré. La piscine n'est pas assez chauffée, le hammam est un truc en plastique dans lequel tu tiens difficilement plus de dix minutes, la literie du canapé-lit laisse à désirer. Quant au système des navettes, il est à revoir : les horaires ne sont pas respectés, sans doute à quelques minutes près, mais si tu viens de rater la navette, tu dois attendre vingt minutes pour la suivante (sauf que tu ne sais pas si tu viens juste de la rater ou pas, grrrr). Mais bon, le vrai plus de cette résidence, c'est que chaque appart' a sa petite terrasse : j'en ai quand même bien profité, en début d'après-midi, pendant la sieste des petits ;
  • et surtout, l'année prochaine, personne, je dis bien PERSONNE, ne sera malade.

Quelle loose. Tout allait bien jusque mercredi et là, bam, numéro 2 se met à pleurer à 2 heures du mat' : son dîner trônait fièrement au milieu de son lit, l'odeur avec. Elle a vomit environ 5 fois. René a géré (big up René).
Je suis hyper optimisme (comme Carrefour) alors en me levant jeudi matin, je me suis habillée comme si j'allais skier :
  • on l'emmène chez le médecin ou pas ?
  • écoute René, j'ai la méga idée du siècle : on prend la voiture plutôt que la navette invisible, on monte numéro 1 à son cours de ski et si numéro 2 n'a pas vomit dans la voiture, on la dépose au club nounours.
  • t'as envie de skier toi.
  • ouais, et j'ai envie de laisser le destin et les virages de la montée décider si numéro 2 est vraiment malade ou pas. N'oublie pas de me déposer aux caisses, faut que je prenne un forfait à numéro 1.
  • ok.
  • et pile quand on arrive aux caisses, numéro 2 : "snif-snif, burp, beuargh"
  • bon bah, on va aller chez le médecin.
  • ouais bonne idée Supernana. 
  • ça sent la mort dans la bagnole.
Quelques instants plus tard, ça sentait aussi la mort dans mes cheveux puisque numéro 2 m'a fait un gros câlin juste avant de revomir dans la salle d'attente.
Quand je repense aux six personnes devant moi aux regards compatissants (oh la pauvre petite)... y'en a pas un qui nous a laissé passer ! Je leur souhaite un bon herpès là où je pense (spéciale dédicace).

En tout cas, le docteur a fini par venir nous chercher.
  • Bonjour, je suis le Dr Sexy !
  • Tu m'étonnes ! Bonjour, je suis Supernana et voilà numéro 2. Hihihi (putain, ce qu'on peut être cons des fois).
  • Monsieur est avec vous ?
  • Qui ça ?
  • Oui, je suis le mulet qui porte toutes les affaires de ces dames : René. Supernana, détends toi, t'as du vomi sur l'épaule.
Bon, Dr Sexy, je l'ai tout de suite trouvé moins sexy quand il m'a annoncé que numéro 2 avait un début de gastro.
  • Comment ça un DÉBUT de gastro ? 
  • Oui, ça devrait durer entre 3 à 5 jours.
  • Hein ? On est jeudi, bordel. 3 jours, c'est samedi inclus. Bouhouhou.
  • Les vomissements peuvent s'accompagner de diarrhées. Y'a plein de virus qui traînent, c'est vraiment l'épidémie cette semaine.
  • Bouhouhou.
  • D'ailleurs, vous allez bien ?
  • Oui, oui, je pète la forme. Me parlez pas de malheur.
Bye-bye vacances de rêves.

Bon, jeudi, j'étais pas trop à plaindre : je suis allée me balader le matin, prendre un verre au soleil en attendant la fin du cours de numéro 1 puis l'après-midi, je suis allée skier toute seule comme une grande. Bah ouais, j'ai adoré cette station et son domaine skiable, et j'avais la bougeotte. J'ai pris mon courage à deux mains, et je suis partie toute seule comme une grande pendant que René gardait numéro 2, moi, miss "je crois pas que je vais avoir envie de skier cette semaine".



Et puis, jeudi soir, j'ai commencé à avoir froid. A 1 heures du mat', j'étais malade comme une bête. Et j'ai dormi presque non stop jusque samedi 15 heures, heure à laquelle SOS MÉDECINS débarquait à domicile. Entretemps, René avait fait les bagages, chargé la voiture et nous avait tous ramenés à bon port.
15 heures, c'est également l'heure à laquelle les copains ont débarqué pour récupérer René et aller voir le match de rugby au Stade de France. J'ai une réputation à tenir alors leurs appareils photos ont été confisqués à l'entrée et ils ont signés un accord de confidentialité pour ne jamais révéler ma tête lorsque je suis malade, pas maquillée, crevée, etc.
Quant à numéro 2, on est mardi et elle commence enfin à reprendre des couleurs. Les 8 bodies pris dans la valise ont été ma plus brillante idée.







Superchef, merci de ne pas lire ma conclusion...

Je crois que le problème avec les vacances, c'est qu'on galère trop au boulot la semaine précédente. Perso, je stresse et je bosse à mort pour que tout soit bouclé et que mes Supercollègues n'aient pas à gérer mes dossiers en mon absence. Et hop, dès que je suis en vacances, je me relâche, je me détends et bam, le virus, tapi dans l'ombre, en profite pour frapper par derrière.
Donc, j'ai trouvé LA solution.
La prochaine fois que je pars en vacances, je ne bouclerai pas mes dossiers.
CQFD, non ?

Je ne peux pas finir cet article sans rendre hommage aux victimes de cette triste matinée.
#prayforbrussels









1 commentaire:

  1. Ah quelles vacances !!
    Je suis 100% d'accord avec ta conclusion : trop de stress déclenche souvent un virus dès le 1er relâchement. De plus, il faut apprendre un peu à déléguer/compter sur ses collègues quand on est absent. Finalement, tout le monde le fait, certains beaucoup plus que d'autres mais leur comportement s'apparente à du jemenfoutisme !!!!
    Pour partir moins stressé et peut-être, car rien n'est garanti malheureusement, ne pas tomber malade.
    Bonne reprise !!! et pense aux prochaines vacances, ça te fera oublier celles-ci plus vite :-)
    Nombreuses pensées fraternelles pour la Belgique. AA

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